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Réunissant des penseurs et des décideurs influents pour discuter d’enjeux sociaux qui touchent tous les Canadiens, la série de causeries Voir grand est la pierre angulaire du Congrès. Ces causeries gratuites sont accessibles tant aux congressistes qu’au grand public.


Kim Thúy

Un long voyage

Samedi 26 mai de 09 h 30 Ã 10 h 30

Dining Hall (WLU), Senate and Board Chamber

Dans cet événement Voir grand, l’auteure Kim Thúy partagera le parcours de sa vie, la fuite du Vietnam comme jeune réfugiée avec sa famille et finalement son établissement au Canada. Son histoire est retracée dans le livre autobiographique plusieurs fois primé, Ru, qui a trouvé un grand écho dans sa province adoptive du Québec et qui vient d’être publié au Canada anglais. En parlant de son livre, Thúy évoquera l’impact de la guerre sur les familles, le rôle de la mémoire dans sa vie et le privilège de l’histoire.

Kim Thúy a quitté le Vietnam avec les boat people à l’âge de dix ans. Elle a été couturière, interprète, avocate, restauratrice et chef invitée sur différentes chaînes de radio et de télévision. Ru est son premier roman, paru chez Libre Expression en octobre 2009 et dont les droits ont été vendus dans 20 pays. Le livre a été finaliste de plusieurs prix littéraires et a obtenu le Prix littéraire du Gouverneur général 2010, le Grand Prix RTL-Lire 2010 et le Grand Prix du Salon du livre de Montréal 2010.

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Son Excellence le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada

Démocratiser le savoir: la clé du progrès

Samedi 26 mai, 12 h 15 Ã 13 h 10

John Aird Centre (WLU), Maureen Forrester Recital Hall

Aborder les complexes enjeux mondiaux actuels de façon efficace et équitable est un défi qu’aucun pays, secteur ou discipline ne peut relever seul. Collaborer et échanger les meilleures connaissances disponibles est la stratégie la plus efficace pour arriver à une véritable innovation sociale – celle qui modifie les comportements et améliore la qualité de vie – qui profitera à l’ensemble des citoyens.

Dans sa causerie Voir grand du Congrès 2012 des sciences humaines, Son Excellence le très honorable David Johnston, gouverneur général du Canada, parlera de l’importance de l’activité savante et de la collaboration dans le monde d’aujourd’hui. La discussion mettra en évidence le rôle de l’activité savante dans la société et l’importance de la collaboration entre les universités, les collectivités et le secteur privé dans la résolution des problèmes les plus pressants d’aujourd’hui et de demain. Ses observations seront suivies d’une discussion informelle avec des personnalités qui répondront à d’importantes questions : Comment peut-on approfondir l’engagement entre les universités et les collectivités? Quels sont les obstacles à la création de coalitions efficaces? De quels outils ou de quelles stratégies aura-t-on besoin pour surmonter ces obstacles?

Son Excellence a été professeur, doyen et recteur de plusieurs universités canadiennes. Il était recteur de la University of Waterloo avant de devenir le 28e gouverneur général du Canada.

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Gilles Patry, Reeta Tremblay, Jeffrey Keshen, Yves Mauffette

Recherche, éducation et service à la collectivité : de nouvelles idées, de nouvelles demandes

Samedi, 26 mai de 14 h 30 Ã 15 h 30

Dining Hall (WLU), Senate and Board Chamber

Parrainé par la Fondation canadienne pour l’innovation

À mesure que l’innovation devient un objectif pour les gouvernements qui font appel au soutien de nos institutions nationales, nos universités sont incitées à jouer un rôle accru dans la vie culturelle, économique et sociale des collectivités dans lesquelles elles sont insérées. Ce rôle élargi donne aux universités de nouvelles occasions de servir leurs collectivités et les intervenants du milieu de façons plus évoluées et dynamiques.

Qu’entendons-nous par « service » et quelle signification revêt-il au fil du temps? Que recouvre le terme « collectivité »? Comment les universitaires s’identifient-ils à leur collectivité?

Cette table ronde, parrainée par la Fondation canadienne pour l’innovation met en présence Gilles G. Patry, président-directeur général de la Fondation canadienne pour l’innovation, Reeta Tremblay, vice-présidente aux affaires universitaires et vice-rectrice, University of Victoria, Jeffrey Keshen, doyen, Faculty of Arts, Mount Royal University, et Yves Mauffette, vice-recteur à la recherche et à la création, Université du Québec à Montréal Les panélistes se pencheront sur les nouveaux modèles de services dans les universités canadiennes, et notamment sur le sens que les dirigeants des établissements universitaires donnent à la notion de « service » dans les contextes institutionnel, régional, national et international.

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Sidonie Smith

Vers des sciences humaines durables: Reconceptualiser l’éducation doctorale pour le 21e siècle

Dimanche 27 mai de 12 h 15 Ã 13 h 20

Modern Languages (UW), Theatre of the Arts

Sidonie Smith est la Martha Guernsey Colby Collegiate Professor of English and Women’s Studies à la University of Michigan et était en 2010 la présidente de la Modern Language Association of America. Ses champs d’intérêt comprennent les droits humaines et les récits personnels, l’étude des autobiographies, la théorie féministe et les littératures postcoloniales. Parmi ses plus récents ouvrages sur ces questions on trouve Reading Autobiography: A Guide for Interpreting Life Narratives (avec Julia Watson, 2001), Moving Lives: Women’s Twentieth Century Travel Narratives (2001), et Human Rights and Narrated Lives: The Ethics of Recognition (avec Kay Schaffer, 2004). La seconde édition de Reading Autobiography a été publiée en mai 2010.

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Jane Urquhart

L’Intertextualité ou la chasse au trésor : aventures d’une écrivaine canadienne dans les bibliothèques

Lundi 28 mai de 07 h 45 Ã 08 h 55

Dining Hall (WLU), Senate and Board Chamber

Cette causerie Voir grand au Congrès 2012 explore le rôle qu’ont joué les bibliothèques et les archives dans l’œuvre de fiction de Jane Urquhart. Dans sa conférence, Mme Urquhart discute de la façon dont certains textes, découverts par hasard dans des bibliothèques, ont affecté l’écriture de d ses romans dont Les Amants de pierre (2001) et La Foudre et le Sable (1993), gagnant du Prix Trillium et finaliste au prestigieux International IMPAC Dublin Literary Award. Elle aborde également la façon dont la recherche internationale s’immisce dans son écriture.

Jane Urquhart est l’auteure primée de sept romans pubiés internationalement, est chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de France et officière de l’Ordre du Canada.

Ell a été écrivaine en résidence à plusieurs reprises et a reçu neuf doctorats honorifiques d’universités canadiennes. Au printemps et à l’été 1997, elle a titulaire de la Presidential Writer-in-Residence Fellowship à la University of Toronto.

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Mary Eberts

Le professeur comme citoyen

Lundi 28 mai de 12 h 15 Ã 13 h 20

Modern Languages (UW), Theatre of the Arts

Les professeurs d’université ont un savoir spécialisé et une position privilégiée dans la société. Mais usent-ils de cette connaissance et de ce privilège pour asseoir leur rôle de citoyens, ou existe-t-il des freins au sein de l’université, qui limiteraient leur plein engagement démocratique? Un idéalisme et un engagement profond pour la justice sociale peuvent-ils naître, voire perdurer, au sein de l’université canadienne? Ou bien, les rôles d’universitaire et de citoyen sont-ils en fait contradictoires? Dans sa causerie Voir grand au Congrès 2012, Mary Eberts émet l’hypothèse que ces questions pèsent plus lourdement pour les jeunes professeurs, qui dépendent de la bonne opinion de leurs collègues pour la permanence et la promotion, et sur la bonne faveur des bailleurs de fonds.

Mary Eberts est présentement titulaire de la Ariel F. Sallows Chair en droits humains à la University of Saskatchewan. En 2004-2005, elle a été titulaire de la Gordon F. Henderson Chair en droits humains à l’Université d’Ottawa et enseigne depuis plusieurs années au programme d’été sur les droits humains internationaux des femmes de l’Ontario Institute for Studies in Education (OISE). Elle a été impliquée dans la conception de garanties d’équité dans la Charte canadienne des droits et libertés, est cofondatrice du Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes (FEJF) et a été avocate plaidante pour l’association des femmes autochtones du Canada pendant 20 ans. La reconnaissance de son travail comprend le Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire « Personne, la médaille d’or du Barreau du Haut-Canada et plusieurs diplômes honorifiques.

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Dan Gardner, Don Tapscott, Diana Carney

Discussion de groupe: Imaginer l’avenir du Canada

Mardi 29 mai de 09 h 30 Ã 11 h 30

Dining Hall (WLU), Paul Martin Centre

Conseil de recherches en sciences humaines

Le monde change rapidement, mais sommes-nous prêts à ce qui nous attend?

Le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) a entrepris un projet axé sur l’avenir visant à définir les défis auxquels le Canada devra faire face dans 5, 10 ou 20 ans, et ce, dans un contexte mondialisé en évolution. Pour continuer à prospérer au 21e siècle, le Canada doit être proactif et réfléchir collectivement à ses possibilités d’avenir afin d’être en mesure d’anticiper ses besoins comme société et ses besoins en matière de connaissances, ainsi que les enjeux auxquels le Canada pourrait devoir faire face.

Dans le cadre de la série de conférences Voir grand, le CRSH vous invite à venir rencontrer Don Tapscott, Dan Gardner et Diana Carney pour participer à une discussion dynamique portant sur l’avenir du Canada. Don Tapscott est une sommité mondiale en ce qui concerne l’innovation, les médias ainsi que l’impact économique et social de la technologie; Dan Gardner, qui est le chroniqueur pour l’Ottawa Citizen et auteur à succès et primé ; et Diana Carney est vice-présidente de projets dans le cadre du groupe de réflexion Canada 2020.

Ces chefs de file, qui étudient des enjeux canadiens et étrangers dans ce domaine, sont bien placés pour contribuer à déterminer de nouveaux enjeux et secteurs qui sont importants pour le Canada et le reste du monde.

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Margaret Atwood

Histoires de chevet

Mardi 29 mai de 12 h 15 Ã 13 h 20

J.G. Hagey Hall of the Humanities (UW), Humanities Theatre

En partneriat avec la Société royale du Canada

Lorsque Survival (La Survivance) parut il y a quarante ans, Margaret Atwood avait déjà connu le succès littéraire. Mais il devint rapidement un livre destiné à bousculer les idées reçues, dans lequel elle entreprenait de définir « l’identité plurielle » par laquelle se distingue la littérature canadienne à une époque où la scène littéraire de notre pays recherchait encore ses marques. Dans cette conférence de la série Voir grand, Margaret Atwood évoquera l’écriture de Survival et la valeur de la narration en tant que caractéristique propre à l’être humain et au code d’accès aux cultures, la nôtre incluse.

Margaret Atwood est une icône de la littérature moderne qui a anticipé, exploré, tourné en dérision—voire changé— les préoccupations de notre époque. Elle est une des rares auteures dont l’oeuvre est apprécié par le public, encensé par la critique et étudié dans les universités partout dans le monde. Bien que ses sujets varient, son travail fin sur la langue donne à son œuvre une sensibilité distinctive.

Tout au long de sa carrière, Margaret Atwood a reçu de nombreux prix et diplômes honorifiques dont le prestigieux Booker Prize. Elle a écrit plus de 35 livres de poésie, de littérature pour enfants, de fiction et d’essais. Son essai publié en 2008, Comptes et légendes, la dette et la face cachée de la richesse, produit dans le cadre des Massey Lectures de la CBC, est aujourd’hui devenu le sujet d’un film documentaire et son plus récent roman, L’Année du déluge, a été publié à l’automne 2009. In Other Worlds: SF and the Human Imagination est son plus récent ouvrage non romanesque.

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Don Tapscott

Macrowikinomique : Sciences sociales et transformation sociale à l’ère des médias sociaux

Mardi 29 mai de 19 h 00 Ã 20 h 00

Modern Languages (UW), Theatre of the Arts

En partenariat avec le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

L’actuelle crise économique mondiale n’est pas seulement cyclique, mais bien symptomatique d’une mutation durable et profonde. La nécessité de repenser et de réformer un grand nombre d’organisations et d’institutions qui nous ont rendu de grands services pendant des décennies mais qui approchent désormais de la fin d’un cycle de vie est de plus en plus manifeste.

Simultanément, les contours d’entreprises et d’industries nouvelles se profilent. À la faveur de l’Internet, la société dispose de la plus puissante plateforme jamais conçue pour rassembler les personnes, les compétences et les savoirs dont nous avons besoin pour favoriser la croissance, le développement social et l’avènement d’un monde juste et durable. Et l’on assiste tout autour du monde à la première génération de « jeunes de l’ère numérique » qui intègrent le marché du travail et qui deviennent des citoyens. Ces jeunes « natifs du numérique » sont une force vive du changement.

Partout, une collaboration se noue comme jamais auparavant. Du monde de l’éducation, de la recherche et des sciences humaines aux expressions inédites de l’engagement citoyen et de la démocratie, des initiatives brillantes se multiplient en adoptant un nouvel ensemble de principes pour le XXIe siècle — collaboration, ouverture, partage, interdépendance et intégrité.

Don Tapscott, qui pendant trois décennies s’est illustré comme le penseur le plus universellement connu de l’impact de la révolution numérique sur le milieu de l’entreprise et la société, est d’avis que nous sommes bel et bien entrés dans l’ère de la participation où les sciences humaines ont un rôle central à jouer.

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Janine Brodie

Littératie sociale et justice sociale en période de crise

Mercredi 30 mai de 12 h 15 Ã 13 h 20

John Aird Centre (WLU), Maureen Forrester Hall

Présenté en partenariat avec la Fondation Pierre Elliott Trudeau

Cette conférence examine la relation entre la littératie sociale, la justice sociale et les sciences sociales, tant du point de vue historique que dans le contexte actuel d’insécurité financière et d’austérité publique. Les crises financières successives ont miné la légitimité des postulats de gouvernance favorables aux marchés qui ont éclairé la prise de décision politique depuis plus d’une génération. Les citoyens et les gouvernements se sont aventurés en terrain inconnu, cependant l’incertitude omniprésente n’a pas freiné les revendications en matière d’équité, de prise de parole et de justice sociale; en fait ces demandes se sont intensifiées. En ces temps d’incertitude, les sciences sociales n’ont pas encore pleinement participé aux débats publiques. Elles ont toutefois clairement démontré les coûts sociaux et politiques liés à l’écart dans les revenus, à l’insécurité financière et aux inégalités sociales, trois indicateurs d’importance dans le contexte actuel. Les sciences sociales peuvent jouer une rôle très important dans la quête d’une société plus juste en ce début du XXIe siècle marqué par le doute. Il est temps de redécouvrir leur mission, laquelle vise à penser de meilleures sociétés, à l’aide d’une critique judicieuse et de recherches poussées qui, ensemble, permettront d’ouvrir la porte à diverses notions d’équité, de politiques possibles et de responsabilité sociale.

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Chris Hedges

Mort de la classe libérale

Jeudi 31 mai de 07 h 45 Ã 08 h 55

Dining Hall (WLU), Senate and Board Chamber

Selon Chris Hedges, les institutions libérales sont responsables de la dérive du système politique américain. Dans sa causerie Voir grand au Congrès des sciences humaines 2012, il soutient que la classe libérale—la presse, les universités, les institutions religieuses libérales, les syndicats et le Parti démocrate—ont délaissé leurs valeurs fondamentales pour se vendre aux intérêts corporatifs.

Chris Hedges a été correspondant à l’étranger pendant près de 20 ans pour The New York TimesThe Dallas Morning NewsThe Christian Science Monitor et la National Public Radio, et l’auteur de livres tels que and the War Is a Force That Gives Us Meaning (2002), American Fascists(2007), I Don’t Believe in Atheists (2008) etEmpire of Illusion (2009). Il est chercheur principal au Nation Institute et a enseigné au à la Columbia University, à la New York Universityde même qu’à la Princeton University.

Pour plus d’information sur ce conférencier, veuillez visiter le www.apbspeakers.com.

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Thomas Homer-Dixon

Nouveaux outils pour comprendre un monde en ébullition: théorie de la complexité et sciences humaines

Jeudi 31 mai de 12 h 15 Ã 13 h 20

John Aird Centre (WLU), Maureen Forrester Hall

Les sciences humaines d’aujourd’hui peinent à fournir des outils conceptuels, analytiques et prédictifs qui puissent aider les responsables des politiques et le public à faire face aux défis du monde contemporain, tels que les crises financières, les chocs énergétiques, la flambée des prix des denrées alimentaires et les changements climatiques. Dans sa causerie Voir grand au Congrès 2012, Thomas Homer-Dixon offre quelques balises pour comprendre les sciences de la complexité et leur intérêt potentiel pour les sciences humaines pratiques. Il soutient que les conseils sur les politiques des gens en sciences humaines prennent souvent pour acquis la rationalité individuelle, une agrégation de choix individuels rationnels dans un comportement de groupe, la progression de systèmes sociaux multiples vers un équilibre et ultimement, un risque calculable. M. Homer-Dixon soutient que les problèmes les plus importants de l’humanité émergent de systèmes sociaux et naturels complexes, marqués par une grande incertitude, des commentaires, positifs et négatifs, et une instabilité fréquente.

Thomas Homer-Dixon est titualire de la CIGI Chair of Global Systems à la Balsillie School of International Affairs à Waterloo, Canada. Il est directeur du Waterloo Institute for Complexity and Innovation et professeur à la School of Environment, Enterprise, and Development à la faculté de l’environnement. Né à Victoria, en Colombie-Britannique, il a reçu en 1989 un doctorat du MIT en relations internationales, politiques de défense et de contrôles des armes. Il a entre autres écrit The Upside of Down: Catastrophe, Creativity, and the Renewal of Civilization (2006), qui a gagné le National Business Book Award en 2006, The Ingenuity Gap (2000), récipiendaire en 2001 du Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie essais, et Environment, Scarcity, and Violence (1999), qui lui a valu le Caldwell Prize de l’American Political Science Association. Ses recherches récentes se concentrent sur les menaces à la sécurité mondiale au 21e siècle et la façon dont les sociétés s’adaptent aux complexes changements économiques, écologiques et technologiques.

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