Mary Eberts : Le professeur comme citoyen
Rosanne Abdulla
Correspondante du Congrès 2012
Voulez-vous changer votre vie? Après avoir écouté la présentation inspirante qu’a animée Mary Eberts, il n’est pas difficile de croire à cette possibilité. Faisant partie de la série Voir grand, cet événement, intitulé Le professeur comme citoyen, avait lieu le 28 mai de 12h15 à 13h20. Dès le début de sa carrière, Eberts désirait réaliser son rêve d’avoir un impact positif sur le monde autour d’elle- pas nécessairement une petite rêve, mais chez Eberts, tout à fait possible.
Pendant l’heure, elle discutait tant de thèmes importants, comme l’équité, la diversité, la justice et la liberté- encore, pas exactement des petits sujets à aborder! Mais, bien sûr, elle se concentrait sur la notion du professeur comme citoyen. Il n’est pas une surprise que la plupart des professeurs sont très occupés avec l’enseignement, la recherche et leurs autres responsabilités académiques. En plus, plusieurs d’eux ont aussi des familles à soigner. Alors, il devient extrêmement difficile pour eux de trouver un équilibre entre ces tâches et le besoin incessant de participer activement comme citoyens de la société. En outre, pour ceux qui sont au début de leurs carrières, il existe même plus de peine car ces jeunes professeurs doivent lutter pour gagner le respect et le soutient de leur collègues, afin d’obtenir la permanence. Chaque professeur retrouve donc le défi d’utiliser le savoir pour améliorer la société et d’aider les autres à trouver leur propre façon de le faire aussi, malgré tous les obstacles qui apparaissent.
Personnellement, je ne travaille pas comme professeure d’université, mais ce qui m’a frappée pendant la présentation d’Eberts était le fait qu’en nous présentant des méthodes que peuvent utiliser les universitaires pour combattre les inégalités qu’ils rencontrent, ses pensées commençaient à ressembler à des conseils que peut entreprendre chaque personne dans la vie quotidienne. Selon moi, ces stratégies sont applicables à toute situation, même si on n’est pas professeur.
D’abord, quels sont vos buts et vos objectifs? Il faut réexaminer si vous voulez vraiment être dans votre situation actuelle. Pour les professeurs, est-ce que travailler dans le monde académique vous rend passionné? Si oui, il faut donc commencer à prendre position quand vous êtes maltraité. Insatisfait des pratiques de votre université? Selon Eberts, la seule façon de provoquer le changement est d’arrêter d’en être passif. Sinon, il faut toujours se rappeler qu’il est possible de partir. Chacun de nous a la capacité de créer d’autres institutions ou situations pour partager ce qu’on sait, dans des manières qui inspireront une meilleure société.
Évidemment, le milieu universitaire est celui qui est directement pertinent aux idées d’Eberts, mais sa présentation enrichissante pouvait faire réfléchir n’importe qui quand même. En trouvant le courage pour mettre nos idées et nos croyances en pratique, on peut toujours découvrir une puissance intérieure dont on n’était jamais reconnaissant auparavant.
Image grâce à Michael Kappel sur Flickr.